RPS aujourd’hui
La construction de soi est devenue indispensable dans des périodes comme la nôtre, fondée sur l’autonomie et la performance individuelle. Nous sommes aujourd’hui fréquemment écrasés par les exigences externes et celles que nous nous infligeons. Les risques psychosociaux sont en plein développement.
Cette progression est en grande partie motivée par les caractéristiques du monde du travail. L’augmentation de complexité des postes, l’individualisation, les exigences de la clientèle, l’absence de temps mort, les délais serrés…
Nous pouvons comprendre les risques psychosociaux comme les éléments qui portent atteinte à la santé mentale, physique et sociale, engendrés par les conditions d’emploi et les facteurs organisationnels et relationnels susceptibles d’interagir avec le fonctionnement mental. Ils peuvent se manifester sous diverses formes : stress au travail parmi les plus connus, mais aussi le harcèlement, l’épuisement professionnel ou « burn out », le sentiment de mal-être ou de souffrance au travail, incivilités, agressions physiques ou verbales, etc. Ils sont la cause de plusieurs maux et pathologies comme par exemple les problèmes de sommeil, la dépression, les troubles musculo-squelettiques, les maladies psychosomatiques, etc.
De nombreuses sources, tant internationales que françaises évaluent à un niveau relativement élevé le coût économique des troubles psychosociaux : absentéisme, « turn-over » ou rotation de l’emploi, baisse de productivité, baisse de créativité, etc. En Europe, un des chiffres synthétisées par l’Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au Travail (EU-OSHA) date de 2013 : il estime le coût des dépressions dues au travail à 617 milliards d’euros par an, soit quatre fois le budget de l’Union européenne qui était de 151 milliards d’euros en 2014. L’EU-OSHA estime qu’en fonction des différentes enquêtes nationales, investir 1 euro dans la prévention et la sensibilisation des RPS génère un bénéfice net de plus de 13 euros.
Malgré tout, le coût économique n’est pas la conséquence la plus inquiétante. L’impact personnel, difficile à mesurer est un facteur qui peut avoir des conséquences dramatiques.
Les risques psychosociaux se font souvent sentir à bas bruit. Les symptômes sont discrets, subtils comme, par exemple, la dépression, car les patients déprimés gardent la raison. La victime, handicapée, peut voir son équilibre personnel bouleversé et subir des séquelles psychologiques qui peuvent perdurer et l’amener à la désocialisation, perte de son emploi, précarisation…
Stress, « burn out » ou harcèlement professionnel, font partie des risques psychosociaux. Nous connaissons tous des victimes de RPS si ce n’est pas nous-mêmes qui les avons vécus. Nous savons tous que si nous ne mettons pas un frein, ces phénomènes vont continuer à se répandre. La loi a fait des avancées sur ce sujet. L’employeur a maintenant l’obligation de créer un environnement exempt de risques psychosociaux pour ses salariés. Pour assurer ce résultat, il doit mettre en place des systèmes de prévention des RPS. Jusqu’à maintenant, les mesures les plus fréquemment appliquées sont celles qui agissent depuis l’extérieur de l’individu. Des conditions de travail comme la flexibilité d’horaires ou la création d’un « calm space » dans le bureau ont déjà été prises en compte par plusieurs entreprises. Cependant, ne serait-il pas plus efficace de créer cet état de calme à l’intérieur de l’individu ? Et de la confiance en soi ?
Une personne alignée a les outils nécessaires pour éviter de devenir une victime des risques psychosociaux.
M.I.E
Nous pourrions comprendre le M.I.E comme un sorte de contrôle technique de notre « structure d’eau ». Il a été crée avec l’intention d’apporter une dimension de prévention à la notion d’alignement et combattre ainsi les RPS à la source.
L’outil de coaching M.I.E est basé comme son nom l’indique sur la méditation, l’identité et l’estime de soi. Ces trois piliers vont permettre à l’adulte de se construire une structure interne solide, et ainsi de faire face à n’importe quelle « orage » extérieur sans perdre son équilibre intérieur.
Le M.I.E est un outil qui permet d’alerter avant que des dommages ne se produisent. Aujourd’hui encore, nous n’avons pas l’habitude de faire volontairement un bilan de notre état interne et c’est bien pour cela que les risques psychosociaux prennent de plus en plus d’ampleur dans notre société.
En raison de son caractère de prévention, le M.I.E est un système prédéfini et c’est pour cela qu’il part d’un objectif prévu en amont : faire un bilan de notre alignement. Il est destiné autant pour des personnes en détresse que pour ceux qui sont persuadés d’avoir une bonne stabilité. Ce système de prévention des RPS propose des exercices sur ses trois axes amenant les personnes à comprendre comment maintenir un bon alignement et donc leur bien être.
Méditation
Notre mental nous empêche souvent de vivre l’instant présent. Souvent nous désirons vivre des situations qui ne sont pas encore arrivées ou bien nous revivons le passé comme par exemple, sur le trajet en revenant du travail, quand nous réfléchissons à ce qui s’est passé pendant la journée. Ce ne sont pas de mauvaises pensées en soi, mais elles nous font éviter le présent. Toute expérience a lieu au moment présent. Nous ne pouvons sentir au touché que maintenant, nous pouvons être témoin d’une situation maintenant et nous pouvons, maintenant, agir. De toute évidence, le passé et le futur ne constituent pas des réalités en soi. Donc, si nous ne vivons pas l’instant présent, nous nous nions l’existence.
La méditation est un outil qui nous aide à vivre dans le présent. Quelqu’un vivant dans le présent est une personne capable d’accorder toute son attention à l’action qu’elle est en train de faire, sans se préoccuper du résultat. Cette attitude l’amènera à des performances de qualité car son attention ne se dispersera pas et elle aura donc de meilleurs résultats.
Vivre dans le présent est la seule façon d’être alerte de ce qui se passe, de ce qui est nécessaire pour bien agir face à l’imprévu et face à de nouvelles expériences.
La méditation favorise l’écoute de soi et nous permet de prendre du recul pour voir plus clairement comment nous pouvons agir. La méditation arrête le tourbillon mental et elle peut donc nous rapprocher de la sérénité et de la prise de conscience de soi. La méditation aide énormément :
- A comprendre qui nous sommes – Identité.
- A accepter qui nous sommes – Estime de soi.
Identité
Bien connaître notre identité est nécessaire pour savoir de quoi l’on est capable, ce que l’on peut apporter aux autres et pouvoir nous accepter. Elle nous permet d’agir et de réduire nos erreurs.
Quand nous sommes conscients de qui nous sommes, nous arrêtons d’essayer d’être quelqu’un d’autre. Essayer d’être quelqu’un d’autre est très dangereux. Si nous reprenons la citation attribuée à Einstein, « tout le monde est un génie, mais si vous jugez un poisson sur ses capacités à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide ». Nous pouvons bien sûr imaginer les soucis qu’un poisson doit s’infliger en essayant de grimper un arbre. La principale et plus grave conséquence est qu’à force d’essayer plusieurs fois de faire une chose pour laquelle il n’a pas les capacités, son estime de soi va chuter. Une basse estime de soi peut le faire tomber en dépression, l’empêcher d’agir et donc d’être vivant.
Quand nous connaissons notre identité, nous pouvons adapter nos conditions de vie afin qu’elles nous correspondent au mieux, en changeant certains éléments pour maximiser notre bien être et ainsi vivre la vie que l’on souhaite.
Estime de soi
Avant de commencer cette dernière étape, une grande partie du travail a déjà été faite grâce à la méditation et l’identité. La capacité d’écoute de soi a été travaillée grâce à la méditation et aux exercices sur les valeurs et les croyances. Les exercices sur la connaissance de soi facilitent le travail de l’acceptation de soi.
Nous avons besoin de nous accepter pour pouvoir agir, oser être. L’origine de la peur est souvent le manque d’amour. Peur de ne pas être accepté, peur d’être ridicule, peur du conflit… Peur que l’on ne m’aime pas. Si nous aimons qui nous sommes, il sera plus facile de ne pas manquer d’amour et donc de ne pas avoir peur. Si nous nous aimons, c’est aussi plus facile pour nous de voir de l’amour dans le regard des autres parce que nous comprenons que c’est possible et même normal de nous aimer.
Résultat
Nous devons regarder le M.I.E comme un ensemble, car la clé de sa réussite réside dans l’interaction de ses éléments.
Être serein, se connaître et s’aimer génère un état d’esprit qui ne laisse pas de place pour les risques psychosociaux. Cet état d’esprit acquis grâce à un bon travail d’introspection est ce qui nous permet de faire face aux changements sans avoir peur, parce que nous avons tout ce qu’il faut pour prendre des bonnes décisions.
La réussite du M.I.E., se manifestera dans la capacité que le client aura de s’exprimer, de dire non, de s’interroger et de réfléchir par lui même, c’est à dire dans sa capacité à être libre et donc épanoui.
Public
– Entreprise ou administration publique
1. La prestation de coaching s’adresse à un groupe de salariés.
Format proposé : Une séance de trois heures par semaine en fin de journée, pendant six semaines. (Tarif selon le nombre de participants). Option de suivi individuel si besoin après le travail du M.I.E.
2. La prestation de coaching s’adresse aux salariés de façon individuelle.
Format proposé : Une séance de 1 heure et demi par semaine pendant 6 semaines (tarif selon le nombre de clients).
– Particulier
Format proposé : Une séance de 1 heure et demi par semaine pendant 6 semaines. Tarif : 70€ / séance.